SANTE : Soins palliatifs, droit à l’aide à mourir

Ce mardi 27 mai 2025, l’Assemblée nationale a voté en première lecture en faveur de deux propositions de loi majeures : l’une visant à renforcer l’accès aux soins palliatifs, l’autre instaurant un droit encadré à l’aide à mourir.

J’ai voté pour ces deux textes qui ne s’opposent pas mais sont complémentaires.

D’un côté, il est absolument nécessaire de 𝗿𝗲𝗻𝗳𝗼𝗿𝗰𝗲𝗿 𝗲𝘁 𝗱𝗲́𝘃𝗲𝗹𝗼𝗽𝗽𝗲𝗿 𝗹’𝗮𝗰𝗰𝗲̀𝘀 𝗮𝘂𝘅 𝘀𝗼𝗶𝗻𝘀 𝗽𝗮𝗹𝗹𝗶𝗮𝘁𝗶𝗳𝘀 𝗽𝗮𝗿𝘁𝗼𝘂𝘁 𝗲𝗻 𝗙𝗿𝗮𝗻𝗰𝗲. C’est une priorité : permettre à chacun de bénéficier d’un accompagnement digne, humain, apaisé.

De l’autre, l’instauration d’un 𝗱𝗿𝗼𝗶𝘁 𝗲𝗻𝗰𝗮𝗱𝗿𝗲́ 𝗮̀ 𝗹’𝗮𝗶𝗱𝗲 𝗮̀ 𝗺𝗼𝘂𝗿𝗶𝗿, pour les situations où, malgré tout, les soins palliatifs ne suffisent pas ou ne répondent plus aux besoins.

Ce droit permet, il n’impose pas. Il vient 𝗲𝗻 𝗰𝗼𝗺𝗽𝗹𝗲́𝗺𝗲𝗻𝘁, avec des conditions strictes, pour répondre à certaines souffrances insupportables.

C’est une évolution que j’attendais depuis longtemps. Mon propre vécu me rend particulièrement sensible à ces questions. Je comprends que ce vote puisse être difficile, et que les positions soient intimes, parfois douloureuses. Je respecte profondément celles et ceux qui ont voté contre, en conscience.

Pour ma part, je suis convaincue que cette avancée permettra 𝗽𝗹𝘂𝘀 𝗱𝗲 𝗱𝗶𝗴𝗻𝗶𝘁𝗲́, 𝗽𝗹𝘂𝘀 𝗱𝗲 𝗹𝗶𝗯𝗲𝗿𝘁𝗲́, 𝗲𝘁 𝗽𝗮𝗿𝗳𝗼𝗶𝘀 𝘂𝗻 𝗽𝗲𝘂 𝗱𝗲 𝘀𝗼𝘂𝗹𝗮𝗴𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 pour des patients, des familles, des proches confrontés à des épreuves très lourdes et bien trop longues.

Merci à toutes celles et ceux qui, dans le débat, ont su faire entendre leur voix avec humanité et respect.
Le chemin parlementaire se poursuit maintenant avec l’étude de ces textes au Sénat.

Droit à l'aide à mourir