Suite au projet de loi sur la fin de vie dévoilé par le Gouvernement 11 mars 2024, j’ai pu donner mon avis au Dauphiné Libéré du 22 mars 2024. Voici mon intervention :
« Le projet de loi sur la fin de vie est attendu, dommage, il ne va pas assez loin ! Les annonces du Président font état de procédures trop complexes et déconnectées des besoins réels des patients. Le fait que la personne doit être en parfaite mesure d’exprimer sa volonté peut manquer de clarté (Alzheimer). C’est pourquoi, notifier en amont, cette volonté à un notaire, peut être une solution simple. Actuellement, la décision finale revient au médecin. S’il refuse cet acte, le patient devra saisir la justice. Pour de nombreux patients, cette procédure demande une énergie non envisageable dans ce cas. Cela peut ajouter un fardeau à leur souffrance déjà existante. De plus, il est essentiel que les soins palliatifs doivent être repensés sur l’ensemble du territoire français pour un accès facile à tout un chacun. Ces deux pans sont indissociables de toute réflexion sur la fin de vie. »